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Nieko labiau nevertinti už Kristaus meilę.
RB 4,21
Depuis toujours dans beaucoup de religions des hommes et des femmes ont constaté qu’ils ne pouvaient pas trouver dans ce monde changeant ce qu’ils désiraient le plus profondément.
Ils se sont alors consacrés totalement à la recherche de ce qui leur apparaissait comme l’unique nécessaire (Lc 14, 42), selon un appel qui avait retenti en leur cœur.
Différents de leurs contemporains par leur mode de vie, leur vêtement, leur séparation du monde, ils ont embrassé librement la chasteté, la pauvreté, vivant en communauté ou isolés, sous la conduite d’un maître spirituel.
Il est bien difficile de trouver un maître spirituel authentique. Les chrétiens sont ceux qui ont découvert que le Christ est le seul maître véritable.
Jésus répète à tous sans cesse cet appel qu’il adressait à ses disciples: «Une seule chose te manque: va, ce que tu as, vends-le et donne-le aux pauvres, et tu auras un trésor dans le ciel; puis, viens, suis-moi» (Mc 10, 21).
Ceux qui répondent à cet appel croient que Jésus, le Fils de Dieu, est le seul chef qui peut guider ceux qui ont soif de l’unique nécessaire vers le but recherché (cf. He 2, 10). Et ils choisissent de le suivre.
Déjà les premiers chrétiens de Jérusalem avaient répondu à cet appel du Christ: «Ils se montraient assidus à l’enseignement des apôtres, fidèles à la communion fraternelle, à la fraction du pain et aux prières... Tous les croyants ensemble mettaient tout en commun... ils partageaient entre tous selon les besoins de chacun. Jour après jour, d’un seul cœur, ils fréquentaient assidûment le Temple et rompaient le pain dans leurs maisons, prenant leur nourriture avec allégresse et simplicité de cœur. Ils louaient Dieu... La multitude des croyants n’avait qu’un cœur et qu’une âme. Nul ne disait sien ce qui lui appartenait, mais entre eux tout était commun» (Ac 2, 42.44-47; 4, 32). Les moines chrétiens Cette communauté a disparu avec la ruine de Jérusalem en l’an 70. Mais dès les premiers siècles de l’Église, des chrétiens sont restés fidèles à cet idéal de vie. Afin de suivre le Christ au désert et de vivre pleinement selon l’évangile, les plus fervents se sont éloignés du monde. On leur a donné le nom de moines (en grec: monachos) car leur seul (monos) souci est de chercher Dieu dans la solitude de la chasteté consacrée.
On considère que saint Antoine, dit «Le Grand» (252-356), est le premier moine chrétien connu. Il se retira dans le désert d’Égypte pour mener le combat spirituel contre tout ce qui en lui s’opposait à l’œuvre de Dieu. Beaucoup suivirent son exemple. Le monachisme chrétien s’est très vite développé sous diverses formes dans tout le monde de ce temps.
Benoît de Nursie, un italien du VIe siècle (480-550), était étudiant à Rome quand il ressentit l’appel de tout laisser pour chercher Dieu. Il commença cette recherche en vivant seul dans une grotte de la montagne. Des disciples le rejoignirent, et il fonda l’abbaye de Monte Cassino. Pour les siens Benoît a rédigé une règle, où, fidèle à la tradition des moines qui l’avaient précédé, il apprend à ses disciples à vivre ensemble selon l’évangile.
La règle de saint Benoît est un chef d’œuvre de sagesse et de mesure. C’est pourquoi par la suite tous les moines d’Occident l’ont adoptée. Elle est toujours actuelle et vivante. Les bénédictins sont les moines «qui vivent dans un monastère et combattent sous une règle et un abbé» (1, 2), en observant la règle de saint Benoît. Ils forment l’ordre religieux le plus ancien d’Occident.
Les cisterciens, les trappistes, les camaldules et même les chartreux sont issus de l’ordre bénédictin.
La vie des moines a d’abord pour fin la recherche de Dieu dans la prière, la solitude et le silence. En plus du témoignage de leur vie, leur seul apostolat est la liturgie et l’accueil des hôtes.
Plus tard, à partir du XIIe siècle, sont apparues de multiples autres formes différentes de vie religieuse, pour répondre aux besoins nouveaux de l’Église de ce temps: franciscains, dominicains, jésuites, etc. Ces ordres ou congrégations ont un but apostolique ou caritatif qui les met en rapport avec le monde. Aussi leurs membres ne sont pas à proprement parler des moines, mais des frères ou des religieux.
Chaque monastère bénédictin est autonome. Au cours des temps, à la suite de fondations ou de réformes, la plupart d’entre eux se sont groupés pour former des congrégations.
Il y a actuellement dans le monde 21 congrégations bénédictines. Elles se regroupent dans la Confédération Bénédictine dont le siège est à Rome. Il faut noter que l’ordre de saint Benoît n’est pas unifié ni hiérarchisé.
Le monastère Saint-Benoît de Palendriai appartient à la congrégation bénédictine de Solesmes, fondée en France en 1833, pour restaurer la vie bénédictine supprimée par la Révolution. Elle comprend actuellement 32 monastères de moines et de moniales issus de l’abbaye de Solesmes, répartis sur trois continents, Europe, Afrique, Amérique.
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