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Les moines bénédictins

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Les moines bénédictins

Le monastère est une école Saint Benoît a voulu que le monastère bénédictin soit une école. Jésus n’y appelle pas des hommes déjà parfaits, mais des débutants (73, 1). Dans cette école tous sont des disciples, et le maître est le Christ.

S
aint Benoît précise: «Il revient au maître de parler et d’enseigner; se taire et écouter convient au disciple» (6, 6).

C
’est pourquoi, dès les premiers mots de sa Règle, il invite chacun à se mettre à l’écoute du Seigneur:
«Écoute, mon fils, les préceptes du maître et tends l’oreille de ton cœur. Reçois volontiers l’exhortation d’un père si bon et mets-la en pratique» (Pr 1).


Pour favoriser l’écoute, le silence et une part de solitude sont indispensables. Et la mise en pratique requiert la docilité par une conversion sans cesse renouvelée.

École du service du Seigneur

Saint Benoît contemple le Christ: le Maître s’est humilié, se faisant le serviteur de tous. «Il s’est fait obéissant jusqu’à la mort» par amour pour son Père et pour tous les hommes ses frères.

Le moine fait siens ces mots de saint Paul: «Le fils de Dieu m’a aimé et il s’est livré pour moi» (Ga 2, 20). Comment répondre à cet amour? Saint Benoît nous le dit: «Reviens par le labeur de l’obéissance à celui dont t’avait détourné la lâcheté de la désobéissance».

Et il poursuit: «A toi, qui que tu sois, s’adresse à présent ma parole, à toi qui renonces à tes volontés et prends les armes très puissantes et glorieuses de l’obéissance pour combattre au service du Seigneur Christ, le vrai roi» (Pr 2-3).

Ainsi le monastère est une école pour apprendre à servir le Seigneur, à ne rien préférer absolument au Christ (72, 11).

Les vœux de religion

Par son baptême tout chrétien s’engage à renoncer au mal. N’ayant rien de plus cher que le Christ, le moine choisit librement par des vœux de renoncer aussi à des biens véritables. Il se rend ainsi plus disponible pour accueillir avec bonne volonté, vigilance et docilité l’amour de Dieu et pour y répondre en s’ouvrant à sa volonté.

Ainsi, à l’exemple de Jésus, il renonce à toute possession personnelle pour mieux le suivre (cf. Mt 19, 21). Il renonce à fonder une famille pour être totalement aux affaires du Seigneur (1 Co 7, 34). Et il renonce à se diriger en suivant sa volonté propre pour mieux obéir à la vérité (1 Pe 1, 22).

École de prière

Jésus disait: «Il faut prier sans cesse, sans jamais se lasser» (Lc 18, 1). Ses disciples lui demandaient: «Apprends-nous à prier!» De même le monastère est une école de prière principalement grâce à la liturgie.

L’Église confie particulièrement aux moines sa prière communautaire publique, qui est pour saint Benoît l’œuvre de Dieu par excellence, à laquelle le moine ne doit rien préférer (43, 3).

C’est pourquoi, comme l’église est le cœur du monastère, de même la prière liturgique occupe la première place dans l’horaire du moine. Chaque jour les frères célèbrent solennellement la messe de communauté.

Pour le service liturgique du monastère, le Père Abbé appelle quelques-uns parmi les moines à devenir diacres ou prêtres.

Sept fois par jour, selon la parole du psaume (118, 164), les frères se rassemblent pour sanctifier les heures par la prière liturgique.

A Palendriai toute la liturgie est chantée en chant grégorien. C’est le plus ancien chant d’Occident, le chant propre de la liturgie romaine. Il est lié à la langue latine par sa structure et sa mélodie. Sa beauté le rend digne d’exprimer la louange de Dieu.

De plus chaque jour le moine occupe le meilleur de son temps à la lecture méditée de la Parole de Dieu (lectio divina), à la prière intérieure, à la récitation du chapelet.

Pour favoriser le recueillement, saint Benoît ordonne qu’on ne fera et on ne déposera rien dans l’oratoire qui n’ait rapport à la prière (52, 1). C’est pourquoi chaque moine habite une cellule séparée, où il prie, travaille et dort.

Le monastère est une famille

Comme l’Église et en elle, le monastère est un corps dont chaque moine est membre. Le Christ nous rassemble de toute race, langue, peuple et nation pour vivre ensemble en enfants de Dieu et nous laisser conduire par son Esprit, pour nous aimer et nous servir mutuellement. C’est lui qui a choisi nos frères. Ainsi la communauté bénédictine est une grande famille. Le moine choisit d’y rester toute sa vie par le vœu de stabilité.


Saint Benoît donne parmi les "instruments des bonnes oeuvres" ceux de «vénérer les anciens» et «d’aimer les jeunes» (4, 70-71). «Les moines, recommande-t-il encore dans un autre chapitre, s’honoreront mutuellement de prévenances... Nul ne recherchera ce qu’il juge utile à soi-même mais ce qui l’est à autrui... Ils se prodigueront entre frères un amour désintéressé» (72, 4.7-8).

Le père abbé

L’abbé, élu par tous les frères, est le père du monastère, où il représente le Christ. Il aide chacun à discerner la volonté de Dieu pour lui, à l’accueillir et à l’accomplir. Il distribue aux frères ce dont ils ont besoin. Il attribue à chacun le travail à accomplir au service de la communauté et de l’Église, selon ses capacités et selon les besoins. Saint Benoît l’exhorte à chercher «plus à être aimé qu’à être redouté». Et il demande aux frères d’«aimer leur abbé d’une charité sincère et humble» (72, 10).

Ora et labora: prie et travaille

Les moines bénédictins vivent normalement de leur travail. Le travail est un élément important du service de Dieu, de l’épanouissement du moine et de son insertion dans la communauté. La Règle veille à l’équilibre entre le travail, manuel et intellectuel, et la prière, qui se soutiennent mutuellement.

Des années d’études sont consacrées à la formation monastique, religieuse et humaine des jeunes moines, selon leur capacité, et autant que possible au monastère. Ensuite la formation doit se poursuivre de façon moins intense tout au long de la vie.

Le cœur dilaté

Les moines sont libres et joyeux. Leur vie n’apparaît triste ou austère qu’au regard superficiel d’un monde qui s’éloigne des valeurs évangéliques, mais non au regard de la foi. Épreuves et tentations sont normales et inévitables. Mais si le moine profite des difficultés pour se tourner vers Dieu et implorer l’aide qu’il ne peut pas refuser, celles-ci peuvent contribuer à le conduire vers lui!

Saint Benoît remarque qu’«avec le progrès de la conduite et de la foi, le cœur se dilate et c’est dans une ineffable douceur d’amour que l’on court sur le chemin des commandements de Dieu» (Pr 49). Et il promet que le Christ conduira tous ensemble à la vie éternelle ceux qui ne préfèrent absolument rien à lui (72, 12.11).

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